Les DAAF dans les locaux professionnels.

 

A partir du 8 mars 2015, tous les logements individuels devront être équipés d’un détecteur de fumée classique. Mais qu’en est-il des locaux professionnels ? Sont-ils soumis aussi à la même législation ? Quelles recommandations doivent-ils suivre ?

 

Une protection et une prévention

Lorsque l’on crée une entreprise, on sait que les premières années sont fragiles : on fait attention à la moindre dépense et la question de trésorerie revient souvent sur le tapis. Il est alors sage d’envisager le pire et de se prémunir face à d’éventuelles catastrophes comme un incendie.

Avec un contrat d’assurance adapté, vous pouvez souscrire à différentes garanties qui vont concerner les personnes mais aussi et/ou les biens matériels, le local professionnel. A ce titre, il est primordial de faire installer un ou plusieurs détecteurs de fumée pour réagir le plus rapidement possible en cas de départ d’incendie.

 

L’après-incendie

En milieu professionnel, lorsqu’un incendie se déclare, les conséquences peuvent s’avérer désastreuses autant pour l’entreprise, les employés, le ou les responsables mais aussi pour le bâtiment entier.

La première chose à faire est d’installer des extincteurs portatifs à eau pulvérisée pour parer aux premiers feux.

Le Code du Travail estime qu’il faut avoir un extincteur d’une capacité de 6 litres pour 200 m² de plancher.

Mais un incendie entraine immédiatement un ralentissement voire un arrêt total de l’activité professionnelle, tout du moins le temps que le bâtiment en question soit remis en état. Il est conseillé de voir avec son assureur les garanties souscrites pour faire face à de telles éventualités.

En ce qui concerne les DAAF, les textes ne précisent pas qu’ils sont obligatoires mais il est vivement recommandé d’en ajouter dans les endroits stratégiques des locaux professionnels ; néanmoins, il ne doit pas avoir de détecteur de fumée dans les parties communes. Les détecteurs de fumée à ionisation sont interdits.